L’activité manufacturière accélère nettement en Chine
Depuis deux ans, l’indice PMI,
celui qui évalue l’activité
manufacturière connait son plus haut niveau en Chine. Pourtant la croissance chinoise affirme une image de peine
quant à son démarrage. Il y a à cela plusieurs facteurs à prendre en compte
mais également des perspectives d’avancement pour cette activité de l’Empire du
milieu.
Comment se décrit l’activité manufacturière en Chine ?
Le cabinet de conseil Daxue Research avance que l’activité manufacturière en Chine
semble avoir accéléré, notamment en ce mois de juillet. En effet, il semble
avoir été constaté qu’elle progresse à son propre rythme qui s’est vivement
accéléré depuis ces deux dernières années selon les chiffres de l’indicateur du
gouvernement qui a été publié. En effet, cet indicateur, le PMI des directeurs
d’achat a pu atteindre le score de 51,7, un record depuis le mois d’avril 2012.
En dépassant le score de 50, l’activité signale une forte expansion, et dans le
cas contraire, une contraction. Cette constatation se définit également par le
fait que l’économie en général s’améliore, et cela de façon continue. Elle
enregistre une hausse au-delà même des attentes du mois de juin de cette année.
Cet objectif atteint devra être maintenu par les responsables de la politique
économique de l’Empire du milieu selon Qu Hongbin, un économiste de HSBC basé à
Hong Kong, dans un communiqué.
Quelles sont les perspectives d’avenir pour l’activité manufacturière pour
la Chine ?
En conséquence des nouvelles
dispositions prises par la ville de Pékin en avril dernier, la relance de l’activité manufacturière est bel et bien
soutenue par la Chine. En effet, ces
mesures englobent des réductions fiscales, des facilités de dopage des
investissements en infrastructures, des assouplissements ciblés sur une
politique monétaire. Tout cela a été élaboré afin d’encourager les prêts aux
petites entreprises, notamment en ce qui concerne le secteur rural. Comme la
croissance du pays semble avoir ralenti, le PIB descendant à 7,4% au premier
trimestre, ces mesures ont permis une légère hausse pour atteindre les 7,5% au
second trimestre, ce qui est en accord avec l’objectif annuel de 2014 pour le
gouvernement. Mais il est également constaté que le secteur de l’immobilier se
refroidi, ce qui pourrait miner l’économie au second semestre de cette année
car il représente pas moins de 30% du PIB du pays.
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