mardi 24 mars 2015

Rapprochement idéologique de la Chine et de la Russie

La notoriété du dollar dans les échanges menacée par le rapprochement idéologique de la Chine et de la Russie

Pour stopper la suprématie américaine dans le monde de la finance et de l’économie mondial , la Russie et la chine se sont rapprochés pour l’abandon du dollar comme monnaie d’échange.
C’est logique que la sanction économique venant des occidentaux qui touche la Russie en lien avec son implication du conflit ukrainien lui oblige de chercher de nouveau partenaire dans le domaine de la finance.
La coopération de la Russie et la chine s’étend désormais dans plusieurs domaines. Les deux superpuissances envisagent la construction de leur propre agence de notation  et d’une banque de développement, et de systèmes de paiement concurrents à cause de la domination des pays occidentaux sur le marché financiers.
Le dollar reste encore la monnaie de réserve mondiale, le FMI est encore sous ses aisselles. Mais suite à cette connivence de ses deux grandes puissances ci-dessus, sa suprématie est menacée. Les agences de notation américaines, S & P, Moody et Fitch, sont les seules à réellement faire autorité pour évaluer la solvabilité des entreprises et des gouvernements. La Chine et la Russie sont contraintes d’augmenter les taux d’intérêt qu’ils doivent payer sur leurs obligations et d’inciter les investisseurs pour les emprunts. En plus, la cote de la Russie a été brisée par S & P et par Moody après l’annexion de la Crimée.
Ces faits a réveillé la fierté de la Russie face à la domination américaine, si c’est pour que ne cité que la vente du gaz russe en devises nationales et non plus en dollar américain, décrété par le président Vladimir Poutine. Puis l’accélération de la connivence sino-russe.
Puis il y a aussi la création d’une banque de développement privée en concurrence directe avec le FMI, conçue par la Chine et la Russie.
Précision sur le veto de la chine dans la FMI ; géant économique, deuxième puissance mondiale mais elle détient toujours moins d’influence que la grande Bretagne sur les droits de vote.
Ces faits justifient la réaction de la Russie sur une éventuelle «  union économique eurasienne », le rouble est la monnaie d’échange centrale alors que de son coté, la chine étend le Renminbi dans les échanges internationales.
Les ripostes de l’occident n’ont pas tardé à venir. Le journal allemandDie Welt compare la situation comme celle de la guerre froide et évoque «  une guerre financière avec l’occident ».

Le dollar n’a jamais eu de difficulté qu’aujourd’hui depuis 1945. 

lundi 9 mars 2015

Vers l'âge d'or de l'e-commerce chinois

Vers l'âge d'or de l'e-commerce chinois

Cette année, la croissance économique de la chine est estimée à environ 7,5%, une croissance qui dépend beaucoup de la consommation intérieure, une croissance qui donne beaucoup d’importance à la population. La chine est le pays qui a le taux de croissance le plus élevé dans le monde, et cela depuis quelques années maintenant. De nos jours, le commerce en ligne est une chose courante, c’est un marché qui fait progresser la situation économique de la chine. Il se peut que l’e-commerce soit en train de vivre son âge d’or dans ce pays.

L’e-commerce en Chine

Si par hasard, quelqu’un pose la question sur la fête du e-commerce en Chine, il peut faire référence au 11 novembre, qui est la « fête des célibataires », une fête qui est devenue une journée de commerce, c’est une opportunité pour plusieurs vendeurs de casser le prix et de faire des promotions.
Les chiffres d’affaires des grands sites de vente en ligne tel que Tmall, JD ou Suning explosent ce jour là, un fait s’explique par l’avidité des chinois dès qu’il s’agit de bonnes affaires et des tarifs réduits. Faire du commerce sur ces grands sites rapporte beaucoup d’argents, c’est une grande opportunité à ne pas rater pour les marques qui veulent se faire connaître dans ce pays.

Les chiffres de l’e-commerce en Chine

La chine a plus de 632 millions d’internautes, parmi lesquels comptent plus de 145 millions de consommateurs en ligne. De nos jours, les acheteurs chinois sont plus intéressés par l’achat en ligne que de faire les tours de magasins, les achats en ligne se font tous les jours et toutes les minutes, une grande partie de la population (90%) vont sur internet pour acheter ou vendre quelque un produit. Si le taux de pénétration du commerce en ligne est de 5% aus Etats-Unis, il est de 6% en Chine.
Ainsi, il est fort possible que la chine puisse devenir le premier marché du commerce en ligne dans le monde d’ici quelques années, une place qui a toujours appartenu aux Etats-Unis. La chine est un grand pays, un pays puissant, l’e-commerce y est pour quelque chose.



mercredi 4 mars 2015

La mode Deheska : une affaire chinoise ?


Une mode chinoise


Deheska, née en Chine au début des années 2010, fait partie des quelques marques chinoises qui commencent à percer à l’international, au même titre que Shanghai Tang. La jeune griffe, qui se spécialise dans les vêtements léopard, doit son succès à la mise en avant d’un caractère sexy assumé. 

Un côté tendance et tendancieux qui a fait mouche parmi les chinois, normalement plus réservés dans leurs rapports de séduction. Nouvelle preuve s’il en faut de l’occidentalisation croissante du pays, la mode Deheska triomphe en Chine et a déjà conquis une grande partie de la jeunesse.

Cas d’école de marketing viral, la mode Deheska a une genèse qui prête à sourire. Tirant parti de l’accès au statut de star de DSK en Chine, et de la popularité de sa marionnette en peignoir léopard, la marque a su s’imposer aux yeux des clients comme LA marque jeune et sexy, sorte de Victoria Secret à la chinoise. Courant 2013, la mode Deheska explose. Des stars de la pop chinoise apparaissent vêtues des vêtements de la marque, un fait naturellement repris sur les réseaux sociaux. D’autant plus que la marque maîtrise parfaitement son image en Chine.


La mode Deheska à l'assaut de l'Europe


S’étant taillé une part tout à fait honorable du marché du prêt-à-porter en Chine, la marque tente aujourd’hui de diversifier son revenu à l’international. Les ingrédients qui ont fait sa réussite ne sont cependant pas au rendez-vous dans tous les pays : un scandale retentissant, l’accusé transmuté en sex-symbol, le besoin d’une population d’entreprendre une certaine libération des mœurs. Un cocktail propre à la Chine de 2013, que la marque aura du mal à retrouver en Occident. La France fait figure de laboratoire de Deheska pour son expansion en Europe. La renommée de l’ancien directeur du FMI constitue cependant tant un catalyseur qu’un frein. Deheska risque en effet de se retrouver cantonnée au rayon fantaisie. Mais Bing Lee, directrice marketing de l’entreprise, croit en son projet d’internationalisation. « A l’époque, en 2012, personne ne croyait que la mode Deheska décollerait. Aujourd’hui force est de constater que les Chinois s’identifient avec nos produits, et souhaitent participer à ce phénomène. Les ressorts ne seront certes pas les mêmes à l’étranger, mais nous saurons nous adapter. »

Alors, Deheska, top ou flop ? L’avenir nous dira dans quelle catégorie archiver ce post.

Pour en savoir plus sur la mode Deheska.


mardi 3 mars 2015

Le dernier kilomètre, ou comment contrôler les dernières étapes de la livraison d’un produit

Le dernier kilomètre, ou comment contrôler les dernières étapes de la livraison d’un produit

D’après une étude du groupe Xerfi, 90% des français ayant acheté en ligne ne savent pas précisément quelle entreprise ou quel organisme les livre. La Poste ? DHL ? UPS ? Très peu de clients prêtent vraiment attention au transporteur contracté par le vendeur. Plus surprenant, 30% des sondés pensent que c’est le vendeur même qui livre les colis.
Cette statistique représente un enjeu crucial pour l’e-commerçant, celui de maîtriser, ou tout le moins connaître avec précision, les dernières étapes de la livraison, celles qui font parties intégrantes de l’« expérience client ». Le concept de « dernier kilomètre », développé à l’origine pour l’industrie des télécommunications et utilisé pour la distribution de données, s’applique parfaitement à celle des marchandises et colis vendus en B to C. D’après une étude menée par le Boston Consulting Group, 60% des sites de vente en ligne ont l’impression de ne pas avoir un contrôle suffisant des dernières étapes de la livraison. Pour contourner cette frustration, quelques méthodes simples existent et permettront à votre entreprise de e-commerce de conserver une certaine maîtrise de l’expérience client.  

Prendre ses distances avec le transporteur

Thomas Leprince, fondateur du site LePeignoir.fr, nous livre son secret pour marquer une frontière entre ses produits et les services de ses transporteurs : « A l’intérieur du colis, nous plaçons une carte de remerciements contenant un lien vers un questionnaire en ligne d’évaluation du transporteur. Cet outil nous tient informés des disfonctionnements et nous aide à mettre en places des actions correctives avec le transporteur, mais il permet surtout de faire prendre conscience au client que nous ne sommes pas la société qui les livre, et ne pouvons être tenus responsables de tous les problèmes qui surviendraient au cours de la livraison. Cependant, si un problème survient, il faut être capable de faire un geste commercial. Le but n’est pas de se dédouaner en rejetant la responsabilité sur le transporteur, ce qui donnerait une très mauvaise impression au client. »

Ne pas hésiter à renégocier avec son transporteur, voire à en changer


Renégocier un contrat avec un transporteur et établir avec lui un cahier des charges, c’est le rêve de toute entreprise de e-commerce. Malheureusement, les transporteurs font peu de cas de leurs clients à faible volume d’envoi. A moins que vous ne soyez un Amazon ou un Cdiscount, La Poste, UPS ou DHL ne serons pas réceptifs à l’établissement d’un cahier des charges précis pour le dernier kilomètre. Votre entreprise de e-commerce a donc la possibilité de se tourner vers des transporteurs plus petits, mais cela se fera peut-être au détriment de la qualité de service, de l’assurance ou de la rapidité de livraison. Il faut veiller à respecter un certain équilibre entre ces différents critères.